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13/11/2023
Union des URPS haut de France
5/10/2021
Pôle obésité.
9/4/2021
La Voix du Nord
Wignehies : depuis dix ans, le pôle obésité de la polyclinique rend des gens heureux Cela fait dix ans que le pôle obésité de la Polyclinique de la Thiérache, à Wignehies, a vu le jour. Spécialisé dans la chirurgie bariatrique, il accompagne les patients désireux de maigrir. Un parcours de longue haleine, sur plusieurs années, qui prend d’abord en compte l’humain. Les résultats sont au rendez-vous. La Voix du Nord | Publié le 28/02/2021 Le pôle obésité de la polyclinique a été créé, il y a dix ans, par le Dr Debray. Photo Christophe Lefebvre - VDN Il a 32 ans et pèse 178 kilos. Il n’en peut plus. Il ne trouve ni amie ni travail. Comment est-il arrivé là ? Il n’a pas fait attention à la nourriture. Comme lui, ils sont une cinquantaine de personnes, tous les ans, à faire confiance au pôle obésité de la Polyclinique de la Thiérache à Wignehies. Un parcours de longue haleine pour lutter contre cette maladie chronique. Le chef du service, le Dr Jean-François Debray, est d’ailleurs à cheval sur le protocole : « On suit les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS). Une opération bariatrique, c’est, en amont, six mois de préparation. Et des années d’accompagnement. Ce n’est pas du shopping médical… ». Traduisez, à l’heure où les personnes en surpoids sont bombardées de messages publicitaires sur les régimes – 95 % d’échecs en cinq ans – ou d’émissions de téléréalité, il faut tout reprendre à zéro. C’est ce que fait, depuis 2011, le pole obésité, qui a acquis une expérience. Une renommée également. « Chez nous, tout commence par une réunion d’information », souligne le praticien. Au cours de laquelle sont abordées les raisons (multiples) du surpoids : quand on veut maigrir, ce sont des habitudes de vie qu’il faut changer. Alimentaires, physiques, psychologiques… Car la maladie a des origines diverses : « Je me souviens d’une femme battue qui se ruait sur le frigo quand elle entendait son mari rentrer. Voilà le genre de problématiques qu’on rencontre. Elles sont souvent dues à l’environnement proche ». Bons résultats Pour ce faire, le service peut compter sur une équipe compétente avec deux chirurgiens, une infirmière coordonnatrice, une diététicienne, une psychologue et un animateur sportif. Qui, outre la partie médicale, propose des ateliers très importants. Cuisine, pour réapprendre à manger avec des recettes saines tout en sachant décrypter les étiquettes ; physique, pour renouer avec le plaisir de son corps, par exemple en marchant ; groupe de paroles, pour écouter des témoignages et retrouver l’estime de soi ; solidarité, avec les familles si elles peuvent aider. « On teste même l’hypnose qui donne de bons résultats ». Et après l’opération ? « La stabilisation du poids est la partie la plus délicate parce qu’elle prend du temps. Nous revoyons les patients à 3, 6 et 12 mois puis tous les ans. Bien sûr, les rechutes existent mais elles sont heureusement contenues. Il ne faut jamais oublier qu’être gros est une souffrance. On touche à l’humain, à la gestion des émotions. Les gens qui viennent nous voir, c’est pour être heureux. La bariatrie, c’est une chirurgie de l’humilité ». Agroalimentaire L’obésité, à qui la faute ? Il y a d’abord un phénomène mondial de sédentarité – et le confinement n’a pas arrangé les choses. « Qui plus est dans la société occidentale où l’agroalimentaire fait pression pour nous faire manger, observe le Dr Debray. Avec une nourriture riche, grasse, facilement accessible puisque peu chère ». Et quand ça ne va pas bien dans la tête, c’est l’addiction assurée… « le refuge, c’est la bouffe ! » « Il y a aussi, malheureusement, un lien avec la situation socio-économique. Plus elle est dégradée, synonyme de précarité, plus la population est touchée. C’est le cas dans l’Avesnois. Et le département du Nord a été longtemps le plus lourd de France ». Sachant que chaque profil est unique « parce qu’on a affaire à des personnes fragiles qui ne mangent pas mais se remplissent ». 50 Cinquante. C’est le nombre d’interventions chirurgicales bariatriques réalisées, chaque année, à la Polyclinique de la Thiérache de Wignehies – qui devrait augmenter dans les années à venir après qu’un deuxième chirurgien a été recruté. Trois techniques de pose gastriques, dont non invasives par cœlioscopie, existent. L’anneau qui étrangle la partie supérieure de l’estomac. Le by-pass qui en est une déviation. Et la sleeve qui consiste à réduire l’organe en retirant 80 % de sa masse. C’est cette dernière qui est le plus utilisée car elle donne de bons résultats.
11/1/2021
Direction
16/7/2020
La Voix du Nord
Certification d'excellence.
7/5/2020
ARS
Seuls les masques AFNOR, sont validés par notre infirmière hygiéniste. N'hésitez pas à consulter le site de l'AFNOR.
23/3/2020
1/2/2020
Par Lionel Maréchal - La voix du nord
20/1/2020
OMS
Les fumeurs de cigarettes courent un risque beaucoup plus grand que les non- fumeurs d’être atteints de complications postopératoires, dont de troubles de la fonction cardiaque ou pulmonaire, d’infections et de retards ou de troubles de la cicatrisation. Mais de nouvelles données montrent qu’en cas d’arrêt du tabac quatre semaines ou plus avant un acte chirurgical, les risques de complications sont plus faibles et les résultats à six mois sont meilleurs. L’arrêt du tabac diminue également les risques de complications pendant l’anesthésie. Une étude menée conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Université de Newcastle, l’Australie et la Fédération mondiale des sociétés d’anesthésiologistes montre qu’au bout de quatre semaines d’abstinence, chaque semaine sans tabac améliore l’état de santé de 19% en raison d’une meilleure irrigation des organes vitaux. « Le rapport fournit des données montrant qu’il est bénéfique de reporter les interventions chirurgicales mineures ou non urgentes afin de donner aux patients la possibilité d’arrêter de fumer pour que leur état de santé s’améliore », dit le Dr Vinayak Prasad, de l’Initiative pour un monde sans tabac de l’Organisation mondiale de la Santé. La nicotine et le monoxyde de carbone présents dans les cigarettes peuvent faire baisser la concentration d’oxygène et accroître considérablement le risque de complications cardiaques après un acte chirurgical. La consommation de tabac à fumer entraîne aussi des lésions pulmonaires qui réduisent l’apport de l’organisme en oxygène, ce qui accroît le risque de complications pulmonaires postopératoires. Le fait de fumer du tabac perturbe le système immunitaire, ce qui peut retarder la cicatrisation et accroître le risque d’infection du site opératoire. Le fait de fumer ne serait-ce qu’une seule cigarette diminue les capacités de l’organisme à utiliser les nutriments nécessaires à la cicatrisation. « Les complications postopératoires représentent une lourde charge pour les agents de santé et les patients. Les médecins assurant les soins primaires, les chirurgiens, le personnel infirmier et les familles ont un rôle important à jouer pour aider les patients à arrêter de fumer à tous les stades des soins, en particulier avant une opération chirurgicale », explique le Dr Shams Syed, Coordonnateur chargé de la qualité des soins à l’OMS. L’OMS invite les pays à intégrer des programmes de sevrage tabagique et des campagnes de sensibilisation dans leurs systèmes de santé pour mieux faire connaître ce problème et pour aider les gens à arrêter de fumer.
1/10/2019
Par Lionel Maréchal - La voix du nord
Après le « Parcours debout », la Réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC). Depuis cette année, la Polyclinique de la Thiérache de Wignehies a décidé de mettre l’accent sur l’accueil et le confort du patient en milieu opératoire. « Ainsi, sur quelque 8 000 interventions annuelles, le Parcours debout est appliqué désormais sur 9 patients sur 10, observe la directrice des lieux, Fouzia Moumni. Qui sont pris en charge bien en amont de l’opération. Pour être conduit au bloc, debout, le Jour J par un professionnel de santé, pour rencontrer l’équipe médicale juste avant l’acte chirurgical ». Une technique qui a fait ses preuves puisque le futur « opéré » a moins d’appréhension. Donc, plus de confiance en lui. C’est bon pour le moral, allié indispensable de la guérison. Et c’est dans cette même logique d’anticipation et d’innovation que la RAAC vient d’être mise en place : « C’est un dispositif qui va rapidement concerner 7 patients sur 10 pour des interventions en orthopédie, de la prothèse de hanche, viscérales, bariatriques et d’oncologie digestive. Avant généralisation ». Dans la pratique, l’objectif est de désacraliser le passage au bloc opératoire et de remettre plus vite sur pied le patient. Mentalement et physiquement. « Pour ce faire, il y a un travail préalable qui est réalisé autour de l’acceptation de la pathologie, précise la directrice. Dans le cas précis d’un cancer, le malade rencontrera d’abord une infirmière, une diététicienne et un psychologue ». Anticipation Et après explications sur ce qui va lui être fait, place au « renforcement » avec une préparation nutritionnelle « survitaminée » pour laquelle on peut encore s’alimenter spécifiquement jusqu’à deux heures avant l’opération. Fini le long jeûne qui pouvait durer, par exemple pour une intervention de l’estomac, quatre jours. Idem pour la longueur du séjour d’hospitalisation, ramenée de 19 à 3 jours maximum. « On l’aura compris, cette nouvelle méthode, qui vise à rassurer l’intellect et à stimuler l’organisme, est bénéfique, insiste la directrice. Les premiers patients qui en ont profité sont très satisfaits. Parce que cela évite, aussi, les complications. C’est peut-être évident mais plus vous vous levez vite pour remarcher, plus vous éviterez la phlébite ». Et de souligner que ce dispositif est principalement efficace pour les cancers, pris en charge pour 95 % d’entre eux par l’établissement, dont la Polyclinique est dans la mesure de recevoir le patient dans les 72 heures après appel du médecin traitant.
29/7/2019
Par Antoine Pisano - Le courrier de Fourmies
11/7/2019
Par Lionel Maréchal - La voix du nord
C’est un gros investissement financier que vient de réaliser la Polyclinique de la Thiérache de Wignehies. Pas moins de 430 000 € dans un parc de matériels d’imagerie médicale pour les spécialités que sont l’endoscopie, la coloscopie et l’urologie. Au total, ce sont plus d’une dizaine de machines neuves qui viennent épauler les praticiens dans leur diagnostic et la thérapie à suivre. Dans la pratique, ces dispositifs permettent de réaliser des examens ou des prélèvements, de la totalité des appareils digestif et urinaire. Et ce, grâce à des caméras vidéos dernier cri. « Ces appareils d’exploration intègrent la technologie haute définition, souligne la directrice de l’établissement de santé, Fouzia Moumni. Ils sont d’une précision sans équivalent et la qualité des images est exceptionnelle ». On l’aura compris, ils assurent de détecter, sous anesthésie locale, les lésions, y compris de très petites tailles. Ce qui débouche sur un dépistage précis afin d’apporter un traitement rapide. Médicamenteux ou devant faire l’objet d’une intervention. Miniature Et sont principalement ciblés reflux, ulcères, tumeurs, cancers, fuites urinaires, incontinence, maladies chroniques ou inflammatoires… Ces équipements seront également très utiles dans la chirurgie de l’obésité. Au niveau technique, la caméra miniature est reliée au moniteur d’interprétation des prises de vues par une gaine souple qui apporte un confort supplémentaire au patient puisqu’elle suit les voies naturelles – qui ne sont pas toujours en ligne droite… Et elle permet d’accéder à de nouvelles zones du corps humain. Sans oublier que la sonde est parfois munie d’un laser : idéal pour éliminer des calculs rénaux en douceur. Ou d’une aiguille histologique, pour une biopsie, en vue d’analyses cytologiques. Tous ces examens font partie d’un parcours de soins. « Les chirurgiens viscéraux ou urologiques peuvent aussi consulter les résultats, souvent en direct, observe le Dr Jean-François Debray, le président de la commission médicale d’établissement (CME). Parce que dans le cas d’une pathologie, le temps est précieux ». Pour l’instant, une trentaine de consultations externes ont lieu par jour et autant d’actes au bloc pour l’endoscopie et la coloscopie, l’urologie venant de démarrer son activité avec l’arrivée d’un spécialiste.
12/4/2019
Par Lionel Maréchal - La voix du nord
À force de le rabâcher, on y est. De plus en plus de spécialités médicales sont en tension dans la Sambre-Avesnois. L’ophtalmologie en est un exemple criant. En quinze mois, dans un rayon de 70 km, plusieurs professionnels ont arrêté leur activité : à Jeumont et à Maubeuge et, aux contours de l’arrondissement, au Cateau et à Hirson. Résultat, il n’y avait plus que quatre ophtalmologistes pour 235 000 habitants. Cela débouche sur des situations difficiles à gérer, comme à la Polyclinique de la Thiérache à Wignehies où un spécialiste est obligé de fractionner la prise de rendez-vous… uniquement sur une journée : le 2 janvier, pour ceux courant jusqu’au 31 mars ; le 1er avril, jusqu’au 30 août ; le 1er septembre, jusqu’au 31 décembre – sachant que le planning de l’année 2020 pourrait d’ores et déjà être rempli. Et le Jour J, ce sont 500 rendez-vous qui sont donnés. Incroyable. « C’est pourtant la réalité médicale, souligne la directrice de la polyclinique, Fouzia Moumni. On fait le maximum pour accueillir tout le monde mais nous sommes, parfois, à 90 consultations ophtalmologiques au quotidien ! Des gens viennent même de l’Aisne et des Ardennes ». D’autant plus qu’il n’y a pas que l’examen classique pour les yeux afin de se voir délivrer des lunettes ! L’établissement accueille aussi les urgences et assure des interventions et le suivi des pathologies comme le glaucome, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), le diabète, la cataracte, la correction du strabisme. Des nouveaux en 2019 Comment en est-on arrivé là ? Ce n’est pas faute pour les professionnels de santé d’avoir tiré la sonnette d’alarme mais les politiques sont longtemps restés sourds à cette crise annoncée dans beaucoup de filières… le départ à la retraite des médecins de la génération baby-boom (nés après 1945) et le refus de relever le numerus clausus – le nombre de docteurs formés est drastiquement bas, allait conduire, inexorablement, à un étranglement. Bref, il faudra sans doute une décennie pour rétablir la situation, si des décisions en ce sens sont prises par l’exécutif. « En attendant, nous essayons de réagir en anticipant, indique la directrice de la Polyclinique : à Wignehies, un nouvel ophtalmologiste (1) va arriver d’ici à la fin de l’année, portant l’effectif à trois. De même, à la Polyclinique du Parc à Maubeuge (NDLR : qui fait partie du même groupe), un nouvel ophtalmologiste vient d’être recruté et un autre devrait nous rejoindre en juin. Ce sont des jeunes et qui ont également des compétences de chirurgie de la rétine et de la myopie ». Au total, on devrait donc passer prochainement, pour la Sambre-Avesnois, de quatre à sept ophtalmologistes. Une bouffée d’air. (1) D’autres praticiens ont été ou vont être recrutés, en 2019, dans les spécialités urologie, ORL, gastro-entérologie, vasculaire, viscérale et cardiologie. En tension… Il n’y a pas que l’ophtalmologie… d’autres spécialités médicales sont en tension, dans la Sambre-Avesnois, comme la dermatologie, la pneumologie, etc. Sans oublier la médecine générale qui va continuer de souffrir à l’avenir dans certains secteurs, notamment ruraux.
21/12/2018
Par Lionel Maréchal - La voix du nord
Nouvelle équipe de direction et investissements conséquents… la Polyclinique de la Thiérache de Wignehies a trouvé un second souffle. Preuve en est, des travaux vont être effectués la semaine prochaine et les blocs opératoires seront fermés du lundi 24 au vendredi 28 décembre – les consultations externes et les rendez-vous étant maintenus tout comme l’accueil. « Au total, nous aurons investi 210 000 € en quelques mois, explique Fouzia Moumni, la directrice, qui est secondée dorénavant par un ingénieur qualité et une responsable des soins. Dans un premier temps, cela a concerné la stérilisation ; dans un second, nous mettons en conformité les blocs qui sont modernisés, avec la réadaptation de l’espace et l’acquisition de matériels ». Ce qui va améliorer le protocole de « marche en avant », pour lequel les patients effectuent un parcours en sens unique dans le cadre de leur intervention chirurgicale, en empruntant, dans l’ordre, la salle de pré-anesthésie, la salle de bloc et la salle de réveil. À cela s’est ajoutée la réorganisation des consultations externes et d’autres locaux. Parce que tous ces aménagements ont pour objectif la montée en puissance de la chirurgie ambulatoire. « C’est une recommandation du ministère de la Santé, souligne encore la directrice. Que les patients soient hospitalisés dans le juste temps, c’est plus confortable pour eux. Et nous sommes en avance dans ce domaine : nous avons atteint les 75 % des actes en chirurgie ambulatoire (pour une moyenne régionale de 60 %) contre 25 % en conventionnelle (avec une moyenne de séjour de six jours) ». Plusieurs spécialités Ainsi, « l’ambulatoire » permet-il désormais aux patients de rester moins d’une journée à la polyclinique, la durée de présence variant de 4 à 12 heures selon l’intervention. Et ce, dans les différentes spécialités proposées en chirurgie : orthopédique, vasculaire, ophtalmologique, ORL, stomatologique, viscérale, oncologique, endocrinienne, bariatrique, gynécologique et par endoscopie. Sans oublier la « petite » dernière, la chirurgie proctologique. « Pour ce faire, nous venons d’acquérir un laser haut de gamme que peu possèdent, précise le président de la commission médicale d’établissement (CME), le Dr Jean-François Debray. Pour traiter kystes, hémorroïdes, fistules par cautérisation. C’est moins douloureux et mini-invasif. Cet équipement complète nos appareils existants comme le scanner et l’IRM qui forment un plateau complet de radiologie ». Une bonne nouvelle n’arrivant pas seule, toutes les réserves ont été levées dans le cadre de la prochaine certification des lieux.